Organiser un chant pour tou·te·s : La logistique (1/3)

Dans cet article qui appartient à la série « Organiser un chant pour tou·te·s », vous trouverez l’aspect logistique de l’organisation d’un chant pour tou·te·s :
1/ Trouver un lieu
2/ Choisir une date et un horaire

ÉTAPE 1 : TROUVER UN LIEU

CARACTÉRISTIQUES DU LIEU QUE VOUS CHERCHEZ

– Gratuit : car le chant pour tou·te·s doit être gratuit mais on n’en reparle plus bas si vous ne trouvez pas
– Silencieux : pour pouvoir chanter dans les meilleures conditions
– Isolé : pour ne pas déranger le voisinage
– Assez grand : pour accueillir au moins une dizaine de personnes
– Accessible : pour ne pas que la distance décourage trop de participants
=> Évidemment, réunir ces cinq conditions n’est malheureusement pas toujours facile alors vous ferez bien comme vous pourrez !

TYPES DE LIEU QUI REMPLISSENT SOUVENT CES CARACTÉRISTIQUES

• Un espace privé : un grand salon, une terrasse, un jardin…
• Un espace culturel ou associatif : chant pour tou·te·s a déjà eu lieu dans des MJC, bars associatifs, écoles artistiques ou écoles à pédagogie alternative, salles communales.
  Pour avoir ce type de lieu il suffit de contacter les personnes/structures en charge de la gestion de ces lieux. Par exemple, pour une salle communale il s’agit généralement de la mairie.
  Si vous démarchez ce genre de structure, veillez bien à discuter en long et en large avec le responsable de tous les détails nécessaires, de façon à éviter tout malentendu par la suite. Montrez que vous ferez très attention aux limites éventuelles du nombre de participants, aux horaires, à la propreté, etc.
• Un espace public : en extérieur durant la la belle saison, dans un parc public, sous un kiosque, sur une place publique…
  Attention aux bruits de circulation ou toute autre nuisance sonore qui peuvent complètement ruiner l’écoute nécessaire au bon déroulement d’un chant pour tou·te·s.
  Un bon lieu public devrait soit avoir une bonne acoustique naturelle (par exemple sous une arche ou encadrés de murs réfléchissant le son), soit être complètement silencieux (éviter absolument tout trafic de voitures, trop grande affluence de promeneurs, feuillages particulièrement animés par le vent, etc). La question de la météo est également à prendre en compte, en prévoyant par exemple un plan B pour le lieu ou pour la date, et en prévenant bien tout le monde.

LA GRATUITÉ EN QUESTION

Si vous n’arrivez pas à trouver une salle gratuite, il y a une solution qui est sans garantie mais elle ne m’a personnellement jamais fait défaut :
– Vous payez de votre poche la salle
– Dans le texte de communication et au début du chant pour tou·te·s vous annoncez que vous avez versé de l’argent pour obtenir cette salle et que les dons sont bienvenus si certain·e·s veulent vous soutenir
=> Parlez de don et non de « prix libre ». Le don permet encore que si certaines personnes ne souhaitent pas donner cela soit possible afin que l’événement reste gratuit quoi qu’il arrive.

ÉTAPE 2 : CALER UNE DATE ET UN HORAIRE

PLUSIEURS PARAMÈTRES A PRENDRE EN COMPTE

– Une date et un horaire qui vous arrange : c’est le plus important, c’est vous l’animateurice et il est donc essentiel que vous veniez avec l’envie de venir et la pleine disponibilité !
– Les jours et horaires populaires : le vendredi soir et le samedi soir, après 19h30. Cela étant dit TOUT a été fait à chant pour tou·te·s et tout marche. Mais il est vrai que pour démarrer un chant pour tou·te·s dans une communauté qui ne connait pas ce type d’événement, le vendredi et samedi soir sont plus propices ; le samedi ou le dimanche matin ou après-midi peuvent aussi fonctionner.
– Le partenariat avec une structure : Si vous organisez le chant pour tous en partenariat avec une MJC ou autre espace culturel, vous n’aurez pas forcément le choix de la date et de l’horaire.

Surtout, ne prévoyez pas une date trop proche. Si vous vous y prenez moins de trois semaines à l’avance, il est fort possible que beaucoup de gens aient déjà prévu quelque chose ce jour-là.

ET VOILÀ !

Au niveau logistique : c’est tout !
Il ne reste plus qu'à communiquer l'événement et à se préparer à animer son chant pour tou·te·s !

Crédit photo : Fred Bruneau